Pourquoi a-t-on besoin de plusieurs séances laser ?
Parmi les techniques dépilatoires dites définitives, l’épilation laser tire nettement son épingle du jeu : plus efficace et plus sûre que la lumière pulsée, bien moins contraignante que l’épilation électrique, elle constitue la solution idéale pour une épilation confortable, précise et hautement durable. Grâce au laser de dernière génération Clarity II, dont est équipée le Dr Elisa Pecorelli, il est en outre possible de traiter l’ensemble des phototypes et des zones corporelles avec un même niveau d’efficacité et de sécurité thérapeutique.
Toutefois, le traitement complet d’une zone donnée nécessite plusieurs séances ‒ dont le nombre varie en fonction, notamment, de la région corporelle concernée. Avec cet article, vous comprendrez en quoi l’efficacité du laser est étroitement liée au cycle de vie du poil, et donc à une question de temporalité.
Pourquoi faut-il faire plusieurs séances ?
L’épilation laser vise non seulement à éliminer le poil, mais aussi à empêcher sa repousse. Il s’agit donc de rendre inopérante la structure assurant sa germination, à savoir le bulbe pileux, qui se trouve à la base de son follicule. La technique repose sur un phénomène physique bien connu : l’absorption lumineuse. Captée par les pigments de mélanine contenus dans le poil, la lumière se propage le long de celui-ci jusqu’à atteindre son bulbe. Ce dernier est alors altéré de manière significative ‒ soit par la chaleur, soit par fragmentation mécanique, selon la longueur d’onde utilisée ‒ et ne produira pas de nouveau poil.
Or, seuls les poils se trouvant à un certain stade de leur phase de croissance présentent une concentration suffisamment élevée en mélanine pour que la lumière émise soit absorbée au-delà du point garantissant l’altération effective du bulbe…et ces poils ne constituent qu’entre 10 et 20 % de la pilosité d’une zone donnée à un instant t. En outre, lorsque le poil n’est plus rattaché au bulbe, celui-ci ne peut plus être atteint par la lumière du laser.
Si l’ensemble des poils traités tomberont plusieurs jours après la première séance d’épilation, tous ceux qui se trouvaient à d’autres phases de leur cycle de vie (voir ci-dessous) vont donc repousser. Ainsi, la part cumulée des poils traités lorsqu’en phase de croissance augmente au fil des séances et, avec elle, celle des poils définitivement éliminés.
On comprend donc bien que c’est le renouvellement des séances, mais aussi leur espacement d’un nombre de semaines établi de manière précise par le praticien, qui assure, qu’à terme, près de 90 % des poils de la zone visée ne repousseront pas.
Comment fonctionne le cycle du poil ?
Tout poil a une durée de vie limitée, qui s’étend de 2 à 5 ans en moyenne. Après sa chute, il est normalement remplacé par un nouveau poil, selon un fonctionnement cyclique qui assure le maintien du capital pilaire.
Le cycle pilaire est constitué de 3 phases distinctes :
- la phase anagène, qui est celle de la croissance du poil ;
- la phase catagène, qui correspond à une période relativement courte pendant laquelle le poil ne pousse plus et se détache progressivement de son bulbe, devenu inactif ;
- la phase télogène, qui voit le poil remonter vers l’extérieur de l’épiderme avant de tomber.
Combien de séances sont nécessaires ?
Le nombre de séances nécessaires varie d’un individu à l’autre, en fonction notamment de la zone à traiter et des caractéristiques cutanées et pilaires propres à chacun. C’est pourquoi le Dr Pecorelli propose toujours une prise en charge individualisée, dont elle établit les modalités lors du premier rendez-vous.
A titre indicatif, sachez toutefois qu’il faut compter, en moyenne, entre 6 et 10 séances pour les zones du corps, espacées d’environ 2 mois, et entre 8 et 10 séances pour celles du visage, espacées de plus ou moins 5 semaines.